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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 13:11

On parle beaucoup de rats en ce moment à Bombay ! Nous ignorons s’il existe des rats des champs en Inde, mais des rats des villes oui sûrement.


Des amis expatriés nous racontaient leur cauchemar enduré il y a deux ans avec une invasion de leur maison par des rats ! Ils n’arrivaient pas à se débarrasser de ces horribles rongeurs à longue queue malgré tous leurs efforts en matière de poison, pièges etc… Jusqu’au moment où ils ont trouvé des appareils produisant des ultra-sons et réglés sur une fréquence qui repousse les rats !

 

Plus récemment, la semaine dernière, d’autres amis ayant l’infortune d’habiter un rez-de-chaussée, ont vu (de leurs yeux vu) un énorme rat bondir par la fenêtre et pénétrer, sans invitation aucune, dans leur appartement. Dans un réflexe qui partît d’un bon sursaut d’intelligence ils fermèrent derechef la fenêtre pour éviter que toute la famille du rongeur suive la manif,  et se mirent en chasse du rat ! Le pauvre animal se terra on ne saît où mais ne fut pas retrouvé malgré des heures de recherches  aussi méticuleuses que tatillonnes !


Au bout de quelques heures (il faisait chaud, les neurones tournaient en mode économique), ils réalisèrent avec angoisse qu’ils allaient devoir cohabiter avec la présence invisible du rat ! Plus possible de marcher pieds nus ! Bonjour les angoisses, se sentir ainsi livrés à la merci du rongeur odieux pouvant surgir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, dans n’importe quelle pièce de l’appartement. Ces amis réagirent avec "zenitude" et se rendirent compte que le rat avait probablement pris la fuite par une fenêtre laissée ouverte pendant la journée.

 

Et il y a quelques jours, la ville de Bombay faisait une communication officielle d’importance au sujet de ce même problème des rats !

 

Bigre, la ville va faire passer de 44 à 227 le nombre de tueurs de rats employés par la Municipalité ! Oui cette fonction existe bel et bien et fermons les yeux pour une fois au pays de la vache sacrée ; les préposés à cette nécessaire fonction ne sont payés que s’ils ramènent chaque matin au moins 30 carcasses de rats ! La ville, beau prince, leur accorde même 11 roupies de plus (16 centimes) par cadavre supplémentaire !


Les nouveaux embauchés seront contractuels et titularisés 5 ans après leur embauche. Bien sûr il s’agit d’un travail de nuit car c’est la nuit que cela se passe.

 

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 11:30

Cet article est publié dans le cadre de l'initiative lancée par l'Association des Blogueurs Francophones de Bombay ; chaque mois les pauvres blogueurs que nous sommes, sommes invités à publier le même jour et à la même heure, un article sur un thème commun (choisi de manière démocratique !). Le thème, ce mois-ci, est celui qui est en titre de cet article... L'ensemble des articles sera publié dans les jours qui viennent sur le Bombay Blog (http://lebombayblog.canalblog.com/).

Que cette question nous embarrasse !


Bien sûr on sait tous qu’en 1995 Bombay est redevenue Mumbai, nom marathi que la ville portait avant l’arrivée des Anglais. Et que dans la pratique on continue de parler de Bombay ! Donc déjà une première complication d’avoir deux noms à gérer ! Et pour nous français lorsque nous disons à quelqu’un que nous habitons à Bombay, il sait tout de suite que nous sommes en Inde (ou aux Indes...), alors que quand nous disons que nous habitons à Mumbai il peut imaginer que l’on est près de Nairobi, en Indonésie, au sud du Congo, quelque part dans la cordillère des Andes…


Et voilà maintenant que l’association des blogueurs francophones de Bombay (pas de Mumbai) nous demande de trancher la question de ce double nom ?
Va-t-on devoir expliquer l'histoire du nom donné par les portugais, puis anglicisé par qui l'on devine ? Non, cela est connu, et aujourd'hui cette double homonymie est source de confusion et nous recevons des mails d'amis nous parlant de Mumbay !


Mais avons-nous bien compris la question ?
 

Non, en fait, nous sommes allés trop vite !


On veut savoir si nous nous sentons suffisamment intégrés dans cette ville au point de se sentir citoyen de Bombay ou de Mumbai ? Camarade citoyen au pays des castes, voilà qui fait sourire ! Bref, peut-on se sentir citoyen d’ici, ne parlant ni le marathi ni l’hindi hi hi ?

Non, à bien y réfléchir, nous sommes des habitants de Bombay. Habitants temporaires a priori !


Bon, alors c’est quoi la question ?


Comme nous n’aimons pas les problèmes sans solution, et que nous devons absolument rendre une copie, ne serait-ce que pour ne pas décevoir nos amis du Bombay Blog, il faut absolument que nous résolvions cette question devenue une terrible énigme ? Cela ne nous empêchant pas d’en vouloir à ceux et celles qui ont choisi, par un vote aussi démocratique qu’électronique, d’imposer ce thème infernal. Du reste, nous étions presque effondrés quand nous avons appris que c’était notre très chère amie Julie (vox populi, vox Julie!) qui avait lancé cette idée ! Mais finalement peut-être est-ce notre capacité neuronique qui est, en cette période de chaleur revenante, affaiblie au point d’être devenue muette…

Mais nos lecteurs nous connaissent et savent que nous finirons bien par trouver une issue, fut-elle une issue de secours, dans cette impasse quasi philosophique.

 

Hé bien quand on ne trouve pas tout seul la réponse à une question impossible, alors il ne faut pas hésiter à aller interroger des experts qui ont la capacité de vous éclairer.


Et c’est bien ce que nous avons fait.

Ces experts, dont la renommée est maintenant bien établie, ont bien volontiers accepté de répondre à cette terrible question. Voilà pourquoi nous avons interviewé ces experts qui apparaissent en dessin dans cet article.

Si le vocabulaire économique penche plutôt en faveur de Mumbai, les amoureux de l'Inde que nous sommes tiennent à Bombay terme plus romantique qui évoque un passé chargé d'histoire. Mais finalement c'est Olivia qui a fort joliment clos le débat en disant : "on arrive à Mumbai et quelques semaines après on vit à Bombay".

Peut-être que lorsqu'on partira de Bombay, on parlera de Mumbye ?

 

 

 

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 10:30

Ce texte est publié dans le cadre d'une intitiative de l'Association des Blogueurs Francophones de Bombay dont nous avons parlé hier. Sur le thème "B comme Bombay" une dizaine de blogueurs publient aujourd'hui un article sur ce thème. L'ensemble de ces articles seront dans les jours qui viennent publiés sur le blog de l'Association : http://lebombayblog.canalblog.com/     Voci le nôtre...

Dans ce blog nous voulons vous faire partager notre découverte de l’Inde et nous essayons de vous faire mieux comprendre la réalité indienne (entre autre !). Ceux et celles d’entre vous qui ne connaissent pas l’Inde ou pas Bombay lisent ce que nous écrivons et puis imaginent ce que peut être notre vie à Bombay. Mais ce n’est pas toujours facile car cela reste lointain et donc un peu virtuel.

 

Alors essayons autre chose.

 

Et là  nous nous adressons plus particulièrement aux parisiens et à ceux qui connaissent Paris ! Voilà, c’est simple posons nous la question de savoir comment serait Paris, si Paris devait ressembler à Bombay ? Bing – bang, nous sentons que vous êtes déjà un peu interloqué ! Vous allez vite comprendre…


Focus donc sur le croisement du Boulevard St-Germain et la rue de Rennes ! Voilà, vous y êtes. Nous voulons dire, imaginez que vous soyez exactement à cet endroit. Il fait beau mais chaud ; 35° ! Normal nous sommes en Inde, avant l’été ! Bon vous cherchez du regard le grand kiosque à journaux prés du Café de Flore. A sa place un vendeur assis par terre à coté de tous les journaux étalés sur le trottoir. Les gros titres sont sur Bertrand Delanoë qui exhorte les hindous de Paris à chasser les hindous de province qui montent à Paris et qui en plus ne parlent pas le parisien.


Puis vous prenez la rue de Rennes, coté droit en remontant vers Montparnasse. Pas de nom de rue, normal ce serait trop simple. Vous voulez traverser le boulevard Saint-Germain ? Bon courage, car pas de feu, pas de passage piéton, bref bonne chance. Heureusement avec les embouteillages vous arrivez à vous faufiler (nous adorons ce mot, depuis que nous sommes en Inde, qui nous fait penser à un faux-filet) entre les voitures. Vous avez mal aux oreilles à cause du bruit des klaxons. Bon, mais que faire ? Et puis il y a un monde fou !

Vous appréciez de vous retrouver à l’ombre de ce grand banian dont le tronc, peint en blanc et rouge, fait bien 4 m. Il y a du reste plein de banians sur le boulevard et cela repose. Le feuillage vous empêche de voir le clocher de l’église Saint-germain des Prés, mais en fait c’est normal que vous ne puissiez le voir car à la place de l’église il y a un temple hindou et des milliers d’hindous font la queue sur le boulevard pour pouvoir entrer dans le temple : ma parole, mais on joue à guiches fermés ! Et tout cela piaille, on se croirait dans un poulailler !


Vous vous dirigez vers le Monoprix du bas de la rue de Rennes ; vous savez ce grand Monoprix au sous-sol duquel se trouvent tous les produits sympas et notamment épicerie, traiteur etc… Hé bien non, pas de Monoprix ! Pas encore inventé en Inde. Au mieux une mini supérette qui vend trois choix de yaourt, deux marques de beurre. Ah pour les tomates, il faudra aller dans une autre mini supérette plus haut. Mais que vous êtes bien dans ce petit magasin ; la clim marche, il fait frais ! Vous prenez donc deux yaourts et une plaquette de beurre. Vous les donnez à un vendeur qui vous accompagne à la caisse ; lui-même les donne à un caissier qui tape l’équivalent de la moitié du Coran pour chaque produit acheté sur sa caisse enregistreuse ; vous payez avec votre carte de crédit d’où un quart d’heure supplémentaire ; à ce moment là, le type derrière vous à la caisse passe devant vous, ni vu ni connu. Le caissier vient de terminer son comptage. Commence l’opération carte de crédit. Bon, on vous demande votre passeport, vous ne savez pas très bien pourquoi mais c’est comme çà. Puis le caissier passe vos articles à un assistant qui va prendre le temps de mettre les articles dans un sac en plastique. Bref, vous avez passé 5 mn à choisir vos produits, et 15 mn à les payer… Normal.


On remonte la rue de Rennes. Là où vous cherchez le magasin Zara pour vous laisser tenter par quelques vêtements sympa, vous trouverez l’enseigne Raymond, le Tati du costume deux-trois pièces, tous quasi identiques les uns aux autres. Vous voulez continuer à marcher sur le trottoir, mais c’est dur ! Le trottoir est encombré de gens, de vendeurs plus ou moins ambulants… A coté de vous un homme assis par terre se fait raser. Là à droite, un cireur de chaussures. Il fait toujours aussi chaud ! La rue de Rennes est maintenant complètement embouteillée, une charrette lourdement chargée de cartons, tirée par un pauvre quidam, s’est arrêtée. Le gros bus rouge n’arrête pas de klaxonner et est coincé derrière un camion d’eau (water tank), car il faut bien livrer de l’eau dans les immeubles, non mais ? 
 

Vous souriez en regardant ces chiens errants tantôt sur le trottoir tantôt sur la rue.
Vous iriez bien chez le coiffeur ; çà tombe bien, voilà son échoppe ! Vous tombez d’admiration devant son unique fauteuil de coiffure : de gros blocs de cuir rouge brillants montés sur un pied en céramique blanche de forme conique ! Et il y a même une pédale ! Et au plafond un grand ventilateur qui joue au cyclone ; pratique pour éviter la formation des épis ! Mais pas le temps aujourd’hui et il fait trop chaud !

Devant vous un homme hurle dans son portable ; c’est marrant ils ont presque tous un portable, quelle modernité ! D’ailleurs vous repensez à votre dernière facture envoyée par votre opérateur : 12 € pour un mois de communication sur votre portable alors que vous l’utilisez tout le temps, çà c’est chouette !

 

Vous vous arrêtez devant la petite échoppe du serrurier là où hier vous aviez déposé une clef à refaire. Bien sûr elle n’est pas prête. Mais quand sera-t-elle prête, demandez-vous. « Après quelques temps » vous répond-on (ce qui est la traduction du « after some time » que nous entendons ici si souvent….).


Bon, vous avancez quand même. Pendant que vous regardez ces gros corbeaux noirs qui tourbillonnent au-dessus de votre tête, on vous bouscule ; un homme à peine vêtu et portant une grosse bouteille de gaz vous a vraiment bousculé ! Mais il faut bien livrer le gaz dans les étages et ces bouteilles vous font penser aux bouteilles de Butagaz de nos campagnes, oui, sauf que maintenant elles sont rouges !

Sur le trottoir, des marchands vendent des beignets trempés dans l’huile bouillante ; la fumée vous enivre. Les passants se servent avec les mains, normal. Les mêmes passants, ceux-là et les autres, crachent par terre. Bonjour les bactéries, mais c’est normal la rue est un lieu de vie !

 

Péniblement vous arrivez à la hauteur de la Fnac. Bien sûr pas de Fnac. Une échoppe vous propose des CD et quelques DVD. Mais que de monde sur ce trottoir, on n’avance pas. Et toujours ces klaxons, il fait vraiment chaud et soudain vous vous demandez si vous n’allez pas vous évanouir dans l’indifférence générale. Mais vous ressaisissez ! Un gouru illuminé vous croise ; il tient un bâton et vous remarquez ses yeux brillants ; il est drogué ou quoi ? Il vous fait immédiatement penser à cet illuminé de l’Etoile mystérieuse de Tintin courant dans la rue et annonçant la fin du monde. Derrière lui, une vache bien paisible semble le suivre. On se demande où elle peut aller ? Peut-être pense-t-elle qu’à St-Germain-des-Près, il y a encore des près ?


Vous arrivez maintenant en haut de la rue de Rennes et là vous cherchez la bouche de métro ! Mais le dentiste est passé par là, et il n’y a pas de bouche de métro, car nous sommes à Bombay je vous rappelle ! On n’avance plus sur le trottoir ; là il y a des échafaudages de bambou (car il faut préparer la vieille façade de l’immeuble à la mousson prochaine) et juste à coté on creuse dans le trottoir pour réparer une canalisation.


Tiens c’est bizarre les voitures ne sont pas garées parallèlement au trottoir mais perpendiculairement (dieu que ce mot est long !). Un passant fait apparemment office de gardien de parking du trottoir et encaisse ses sous.

De l’autre coté de la rue votre regard croise cette grande affiche publicitaire ; la pub est sur le beurre Président et on voit un dessin de Nicolas Sarkozy ! Ces pubs de la marque Président vous amusent (référence aux pubs du beurre Amul en Inde, pour ceux qui n’auraient pas bien lu un article précédent sur ce sujet).

 

Dépité(e), lassé(e), exténué(e), vous vous résignez à prendre un taxi pour rentrer chez vous en pestant car cela va vous coûter 15 euros et que vous allez devoir attendre dix minutes avant de trouver un taxi. Alors là, vous vous trompez complètement : cent petits taxis jaunes sont là, libres immédiatement si affinités, et ils vous prennent sans problème ; et autre bonne nouvelle, vous ne paierez pas 15€ mais entre 1 et 2 € pour aller n’importe où dans Paris. Seul ennui, pour aller de la rue de Rennes dans le 16° ou le 17° vous mettrez une heure… Mais à ce prix là, on peut prendre le temps d’en profiter.

Autre ennui si vous décidiez d’aller dans un endroit aussi peu connu que les Champs Elysées ou la Place de l’Etoile, il faudra alors indiquer l’itinéraire au chauffeur ; normal il vient d’un autre département (au hasard, la Creuse) et ne connaît pas la ville. Vous vous étonnez de la vétusté du taxi dans lequel vous êtes monté(e) et vous vous demandez s' il faisait partie des taxis de la Marne ?

Nous oublions, si l’envie vous prenait de faire un détour pour aller chez Picard, le Bon Marché, Hermès, le Printemps, Ikéa etc…  forget it car rien de tout cela n’existe dans ce nouveau Paris indianisé….

 

Au terme de cette promenade, vous êtes vraiment fatigué(e) ! Vous voilà avec un visage pâle ! Normal, vous êtes devenu(e) indien (ne) !!!

 

Bon, vous comprenez mieux maintenant notre vie à Bombay ?

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 12:33

Ce matin il y avait le marathon de Bombay, avec seulement 3000 participants contrairement aux 20 000 participants qu'accueillent la plupart des capitales organisatrices de cet événement ! Mais les kenyans étaient bel et bien là et toujours dans le peloton de tête.
Nous avions créé un petit poste de ravitaillement français afin de soutenir l'un des 3000 participants, Julien, un  étudiant français avec lequel nous partageons beaucoup de moments de complicité et cette belle expérience indienne.
Sur la photo, je parle avec un expatrié américain et au milieu le drapeau de ce "poste avancé" !
Puis, Julien, en plein effort !

A cause du marathon, la ville était coupée et Geoffroy et moi n'avons pas pu aller prendre des photos du Club afin de satisfaire la curiosité de certains de nos lecteurs ; mais patience nous le ferons prochainement ! Nous pouvons remercier tous ces sportifs et leur formidable endurance, grâce à eux, nous supporters avons pu profiter d'un dimanche matin sans nuisances sonores !! Merci Julien !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 12:30
Petit cliché pris samedi devant le Consulat américain.

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 14:54

Hier soir c'était, pour Olivia et moi , le "grand oral" au Club très illustre qu'est le Club Willingdon !

Peu avant Noël, nous avions eu la première "épreuve", c'est à dire la rencontre avec chacun des 8 membres de la Commission de Discipline et de Sélection qui a l'insigne privilège de décider de l'acceptation des nouveaux membres.
Imaginez une grande salle, plancher et mur de bois, tables carrées cirées, rideaux style XIX° siècle.. voilà le décor est planté. Flanqué par notre "parrain" (un homme charmant), nous irons nous asseoir successivement à chacune des 8 tables. La moyenne d'âge des membres de cette Commission va bien au-delà de la carte Vermeil ! Nous avons droit à quelques questions, sur ma "position" professionnelle et sur les sports que nous pratiquons ! Assez vite nous comprenons que le sort des candidats au statut de membres court-terme (4 ans renouvelable si nous restons plus longtemps en Inde où l'inscription serait non plus à mon nom mais à celui d'Olivia même dans ce club au charme désuet mais si charmant les moeurs change !!) les intéresse beaucoup moins que si nous étions des prétendants à un membership à vie ! Nos bonnes têtes de français les rassure... Nous avions du évidemment comparaître en tenue de soirée, cravate sombre de rigueur !

Hier donc, Grand Oral !

Geoffroy et moi sommes introduits par un appariteur dans la même salle ! Rien n'a changé ni depuis décembre ni depuis 1907 date de création du club ! Sauf que là, il y a une grande table (type salle à manger Henri IV) autour de laquelle, sur 3 cotés plus précisement, siègent tous les membres. Devant eux un petit chevalet en bois peint en lettres dorées indique leur position : Mr Chairman of the Committee, Mr Deputy Chairman  etc...
Le coté vide nous attend. Un chevalet, mais là en carton, pour le candidat, un autre pour le conjoint, un autre pour le parrain. Vu le décor, la mine grise de ces personnages que Balzac aurait si bien décrit, nous font craindre le pire, du genre "Au nom du Peuple français.."  Cela ne dura que une minute et demie. Quel est le job de Geoffroy, et quels sports pratiquons nous ?

Voilà, nous sommes maintenant membres de ce Club et nous en sommes très heureux et comme dit notre parrain nous sommes inscrits dans le meilleur club de la ville et nous en profitons pleinement ! 

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 13:07

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Objectivement la police se renforce à Bombay. En plusieurs endroits, des postes de sacs de sable sont installés et les hôtels sont en général mieux protégés par des portillons de détection et des policiers en faction.

Mais nous voyons encore beaucoup de policiers armés d'un bâton...

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 13:51


























A coté d'un rickshaw, une petite fille et un petit garçon jouent avec de fausses moustaches. Derrière eux, un trottoir encombré d'animaux et de linges. Cette photo a été prise par Geoffroy un dimanche de décembre à Bandra, dans le nord de la ville.

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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 12:51

Voici une photo du Willingdon Club. C'est l'un des clubs de Bombay et c'est surtout celui dont nous souhaitons devenir membre, afin de pouvoir jouer au tennis, nager ou jouer au golf. Le grand avantage de ce club est qu'il est proche de chez nous.
Mais devenir membre de ce club suppose de suivre une longue procédure ! Pour l'instant nous ne sommes que membres temporaires et cette semaine j'ai rencontré l'indien qui parraine notre candidature. Mardi après-midi, nous devons aller, en tenue de soirée, rencontrer les membres du Comité d'Admission et de Discipline qui émettront un avis sur notre dossier ! Puis, il y aura un nouvel entretien avec un dirigeant du Club ! Comme vous le voyez c'est très british, vieux style...
Toujours est-il que nous avons ce matin pu, pour la première fois, jouer au tennis (la température vient de baisser) ! Il a fallu s'habituer au ramasseur de balles imposé... (dur, dur)

Et autre "première fois", j'ai obtenu enfin mon permis de conduire indien, et ai fait mes premières armes au volant !

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 13:39

Le Bandra Worli Sea Link (BWSL) est un pont à haubans de 5,6 kms, de deux fois quatre voies, actuellement en construction. Ce sera le pont le plus long d’Inde, qui reliera Bandra (Nord de Bombay) à Worli, un quartier d’affaires en plein expansion (Bombay Central).

Les travaux du BWSL débutèrent en 1999 et devaient s’achever en 2001 mais comme pour beaucoup de constructions ici les délais ne sont pas respectés du fait des lenteurs et lourdeurs administratives et juridiques. De plus, il a fallu compter avec l’opposition ferme des pêcheurs de Bombay. Son coût initial s’élevait à 63 millions d’euros et dépasse aujourd’hui, cinq ans après les 258 millions d’euros.

Aux dernières nouvelles le pont devrait être achevé en janvier 2009. En ayant pris des photos ce week end de cette interminable construction, le photographe en chef et moi-même en doutons fort. Les élections générales de mai 2009, approchent et la municipalité ne pourrait se permettre de reports supplémentaires. Pour tenter de rentabiliser le pont, les voitures devront régler la somme de 30 Rs (0,5€) et les véhicules commerciaux 45 Rs (0,7€). Le pont sera interdit aux rickshaw et  aux deux roues. En revanche des voies seront réservées aux bus.

Le BWSL a pour objectif de désengorger le trafic du seul axe Nord Sud (Mahim Causeway) existant. Mr Anil Deshmukh, ministre des travaux publics de l'état du Maharasthra dit qu’aujourd’hui il faut plus d’une heure pour parcourir les 7 kms entre Bandra et Mahim et lorsqu’une fois le pont sera opérationnel cette distance sera réduite à 7 minutes.


















Nous allons attendre patiemment la fin des travaux annoncée pour vérifier cette affirmation qui me laisse toutefois un peu sceptique. Il annonce également l’extension du BWSL jusqu’à la mosquée Haji Ali assez proche du quartier où nous habitons. Je ne suis pas certaine que nous serons encore expatriés à Bombay pour voir le début de ce nouvel ouvrage !


Ce grand projet illustre à la fois l'immense besoin d'infrastructures de l'Inde et montre aussi la grande difficulté de ce pays à concrétiser ses projets.
 

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